• Le cœur en braille ; Pascal Ruter

    → Le cœur en braille - Pascal Ruter

    Maison d'édition : Didier Jeunesse - Langue : français (France) - Prix : 14,20 € - Nbr de pages : 292 - Âge conseillé : 12 ans ; mon vécu : lecture à 11 ans - Style de lecture : roman intimiste, humoristique, moral

    Introduction :

    Victor est un cancre. Ses capacités intellectuelles ne sont pas médiocres, non, seulement il se sent perdu, accumulant retards sur retards depuis quelques années dans toutes les matières. C'est la rentrée, et Victor a beau essayer de repartir du bon pied, ses difficultés reprennent bientôt le dessus. Une quelconque remise à niveau lui paraît inutile et désespérée.
    La vie du jeune garçon va basculer lorsque son prof de maths le place à côté de Marie-José, élève excellant dans toutes les matières, lors d'un contrôle. Loin d'être égoïste et méprisante, à la grande surprise de Victor, cette dernière va lui apporter les réponses dont il a besoin. Après cette réussite inattendue, Victor a peur de décevoir ses proches, en particulier son père. Marie-José lui propose donc encore une fois son aide afin qu'il surmonte ses lacunes. Marie-José espère recevoir de l'aide de la part de Victor, elle doit donc lui dévoiler un lourd secret…

    → Il y a une phrase sur la 4e de couverture qui m'interpelle et dont je me souvient : "Si vous avez envie de rire, c'est normal. Si vous avez envie de pleurer, c'est normal aussi."

    Et c'est vrai. Je vois vraiment ce livre comme s'il avait deux faces. Une face philosophique et morale, et une autre plus légère, une face humoristique.

    Même s'il arrive que les deux parties se rejoignent, je vais tenter de vous démontrer ces deux parties séparées explicitement et concrètement.

     

     → Tout au long du livre, Victor dit des phrases un peu philosophiques (que je classe donc dans la face "morale" du bouquin). En voici quelques unes :

    1/ "La particularité des gens qu'on aime, j'ai remarqué, c'est de nous persuader qu'on est indispensable alors qu'on sait parfaitement qu'on ne sert à rien."

    Les deux prochains extraits se trouvent à deux endroits différents du livre, mais c'est un peu comme une suite. Vous allez comprendre.

    2/ […] _C'est vrai d'ailleurs... Je me demande bien pourquoi les choses tristes ça fait du bien à entendre...

    _Peut-être qu'alors on se sent moins seul avec les choses de l'existence, et que le plus difficile dans la vie c'est de se croire seul.

    • "C'était un des premiers moments de ma vie où je me sentais un peu fort et rassuré et que je voyais les autres un peu moins forts que je ne le croyais avant. C'était moins agréable que je ne me l'étais imaginé. On ne se sent pas plus fort finalement, à sentir la fragilité des autres."

     

    → Mais Victor sort aussi régulièrement des vannes, ou nous fait juste rire parce qu'il manque un peu de culture et ne comprend pas tout le temps tout.

    1/ Pour finir, la mère de Marie-José a apporté un grand plat, c'était la cérémonie du dessert, encore un truc italien, qui méritait un compliment.

    _Génial ! Un kamasutra ! Merci, j'adore ça !

    J'ai tendu mon assiette avec le super sourire de la reconnaissance.

    C'était la consternation totale, je m'en suis bien rendu compte, car je les surveillais du coin de l’œil.

    _Un... un quoi ? a demandé Marie-José en détachant les syllabes.

    _Un kamasutra, quoi, le dessert italien, là. On va le manger ou le mettre au musée ?

    _Ça y est, j'ai compris, a dit le père de Marie-José. Un tiramisu ?

    _Voilà, j'ai confirmé : un tiramisu.

    2/ _[...] Celui qui a écrit Les Trois Mousquetaires, c'est le père ou le fils ?

    _Le père.

    _Je me disais aussi...

    _Quoi donc ?

    _Je me disais que ça ressemble plutôt au livre d'un père qu'à celui d'un fils. 

    3/ _Je ne suis pas plus intelligent que toi, la seule différence, c'est que mon cerveau fonctionne beaucoup plus vite.

    Je trouvais que c'était une grosse différence tout de même. C'est comme si Bernard Hinault avait dit à ses adversaires après sa cinquième victoire sur le Tour de France : "Je ne suis pas meilleur cycliste que vous, c'est juste que je pédale plus vite."

    Pour aller plus loin…

    Un an environ après la sortie du Cœur en braille, Pascal Ruter écrit une suite : Du bonheur à l'envers. Je ne veux pas m'attarder dessus mais je veux juste préciser une petite chose. Après le succès du tome 1, je pense que les éditeurs ont juste eu envie de profiter du phénomène. Oui, bon, moi aussi je l'ai acheté… Au final, le tome 2 est, de mon point de vue, pas vraiment très bon.

    Ariane de APMNC

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 25 Février 2015 à 21:15

    J'ai lu le tome 1 que j'ai beaucoup apprécié et du coup j'ai aussi acheté le 2 que j'ai même pas terminé...

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